À la rencontre de Morno
Lorsqu’on pense à un artiste dans l’âme, on pense à quelqu’un qui aurait grandi dans une région bucolique, Charlevoix par exemple. Cette personne, toujours volontaire pour sortir la guitare lors des soirées entre amis, aurait ensuite pris la route pour accomplir son destin de chanteur. Or, c’est pratiquement l’histoire de Mario Morneau, alias Morno, un protégé des Disques Argouin. Natif de Baie-des-Rochers, Morno est maintenant fier résident de Saint-Jean-sur-Richelieu. S’il est technicien en amusement depuis près de 20 ans, ça fait au moins 10 ans de plus qu’il « gratte la guitare » en toutes occasions. « Au chalet, quand j’étais jeune avec des amis, c’était toujours moi qui sortais la guitare. J’ai toujours voulu chanter. J’aimerais ça un jour en vivre », est décidé l’homme de 46 ans. C’est ainsi qu’il fait la rencontre de l’artiste et producteur Thomas Argouin. Nous sommes alors en 2017. « Quand j’ai rencontré Thomas, je me suis dit: “Ok, on va lever d’une coche!“ Je suis tombé en amour avec les studios. Thomas, il sait où il s’en va! », est-il d’attaque. On s’en va Aujourd’hui, Morno et Argouin dévoilent ensemble leur nouveau titre: « On s’en va ». La chanson raconte l’histoire d’un voyageur qui prend la route vers l’inconnu avec sa belle. « C’est une balade country. C’est une maudite belle production! », d’avancer Morno. Entre autres, il y souligne la présence remarquée d’un violon. Un ajout qui ne devrait laisser personne indifférent. « Ce n’est pas un violoniste, c’est un violoneux! Ça ajoute une texture intéressante. On a trouvé la bonne recette! » À travers ce nouvel air, l’interprète souhaite que toutes les personnes qui l’entendront se reconnaissent un peu. « C’est une belle chanson d’amour. C’est profond comme texte », a-t-il complété. |
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Août 2024
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